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Un second souffle pour Notre-Dame de l’Assomption

04/09/2023
Un second souffle pour Notre-Dame de l’Assomption

Après 5 ans de fermeture, une centaine de personnes a fréquenté l’édifice, notamment le 15 août, avec 45 visiteurs le matin, 30 l’après-midi. Pour lui redonner son lustre d’antan, notamment refaire le clocher, il manque encore quelques dizaines de milliers d’euros…

Ils sont venus nombreux pour la messe du 12 août et en ordre dispersé le 15 tout le long de la journée accueillis par Quentin Lanjscek pour une visite commentée de l’église Notre-Dame de l’Assomption abritant la première fresque murale du peintre Lucien Lantier. Quentin, qui a été baptisé dans cette même église il y a 21 ans et qui prépare un master en histoire et patrimoine, est intarissable sur l’édifice et heureusement car les questions étaient nombreuses. Sylvie et Nadine, accompagnées de leurs maris, des gens habitués à visiter ce type d’édifice, avaient, par exemple, une question bien précise « Pourquoi n’y a-t-il pas de clocher ? »

Reconstruite entre 1929 et 1931, l’église se composait d’une partie nouvelle, la tour en saillie surmontée d’un clocher pyramidal de 9,50 m qui fut démonté en 2009, la charpente étant pourrie. Pascal Thuau, le doyen de l’équipe municipale a souvenir de l’arrêté de péril et du démontage, « un moment impressionnant » souligne-t-il.

Reliques préservées

Deux statues en bois peint du XIXe siècle représentant des évêques, un reliquaire de saint Maldavé de 1820, une bannière de la Vierge, un morceau de vitrail oriental représentant sainte Marie sont quelques-uns des éléments du patrimoine de cet édifice.

« Il existe également d’autres vitraux plus ou moins endommagés » indique Quentin.

L’équipe municipale est bien sûr ravie de l’ouverture au public de l’édifice, apportant un second souffle à l’église mais quid de son avenir ?

« Si l’installation d’un système électronique a permis la remise en service des cloches il reste la mise aux normes électrique, les chenaux à restaurer, le nettoyage des façades, sans compter l’édification du clocher », commente Alain Roverati, deuxième adjoint. Il rappelle qu’un devis avait été réalisé il y a quelques années, avec un montant de 80 000 € pour le clocher… Beaucoup d’argent pour une petite commune.